Couthures accueille le festival international du journalisme vivant

La première édition du festival international du journalisme vivant s’installe du 29 au 31 juillet 2016 à Couthures-sur-Garonne, dans le sud-ouest de la France. Un petit village au bord de l’eau pour décor et des séchoirs à tabac transformés en lieux de conférences, le ton est donné. Un cadre bucolique pour des dizaines d’ateliers, des rencontres, témoignages, projections, expos photos… Le Bruxelles Bondy Blog vous emmène aux Ateliers de Couthures.

Un parrain qui tombe à pic

Ce n’est autre que le chanteur MC Solaar qui a le privilège de parrainer cette première édition des Ateliers de Couthures. Le 1er juillet dernier, le rappeur confiait d’ailleurs à Elsa Boublil, au micro de France Inter, avoir un temps pensé poursuivre une carrière de journaliste. Il est à Couthures pour parler de son parcours mais surtout faire vibrer les festivaliers depuis la scène du village.

Une programmation bien ciselée

Un espace dédié à la photographie, un coin pour les plus petits, des projections et représentations au cœur de l’église du village, des concerts, mais surtout des conférences thématiques et participatives : le festivalier a l’embarras du choix. Journalistes, témoins, juristes, écrivains, artistes et documentaristes invitent le curieux à se rapprocher, s’installer, intervenir autour de leurs histoires, réparties en sept thèmes d’actualité, que nous vous ferons découvrir jusqu’au 5 août.

• Les révolutions alimentaires
  • De l’importance de recentrer le débat sur l’agriculture moderne
    COMPTE-RENDU. Agriculture industrielle VS agriculture biologique : deux conceptions de l’agriculture s’opposent lors de la table ronde “Comment retrouver de vrais paysans ?”
• Changer la prison
  • En prison, « œil pour œil rend le monde aveugle »
    ÉDITO. “Imaginez-vous dans une cellule de moins de 10 m². Chaque matin, le cliquetis des clés des surveillants pénitentiaires vous réveille. […] Imaginez-vous maintenant sur une petite île. Il n’y a pas de barrières, de barreaux, de miradors, de portes fermées à clé. Vous êtes un prisonnier sur l’île de Bastøy, en Norvège.”
• Participer : mode d’emploi
• Décrypter la terreur
  • Avec l’état d’urgence, « mon assigné va craquer »
    OPINION. Maître Marie Dosé, avocate pénaliste depuis 15 ans au Barreau de Paris, défend des assignés à résidence. Elle est intervenue, samedi 30 juillet, lors de la rencontre « Mon assigné va craquer », pour exposer les conséquences destructrices de l’état d’urgence en France. Au travers d’exemples forts, elle évoque l’absurdité d’un système qui se heurte à un mur.
• Les dérangeurs
  • Faire enrager les puissants en un coup de crayon
    CRITIQUE. Le documentaire français Caricaturistes, fantassins de la démocratie a été projeté samedi 30 juillet. En 2014, la sortie du film de Stéphanie Valloatto faisait couler beaucoup d’encre.
• Des frontières et des hommes
  • Beata Umubyeyi-Mairesse : “Le monde a eu les yeux grands fermés sur le génocide au Rwanda”
    TÉMOIGNAGE. À 15 ans, en plein conflit armé au Rwanda, l’auteure franco-rwandaise, issue d’une famille tustie, sauve la vie de sa mère et la sienne dans un coup de bluff audacieux.
• L’Iran dévoilé

Entre bal musette et plongeon dans la Garonne, les festivaliers ont également eu la possibilité de s’initier à la protection de données lors d’une cryptoparty, d’assister à une table ronde avec des journalistes de Médiapart, Rue 89 ou encore de la revue XXI, mais aussi de rencontrer l’écrivain Art Spiegelman, qui a notamment reçu le prix Pulitzer en 1992 pour sa BD Maus.