Cette année, la Brassicole revient sous une toute nouvelle forme. Pour cette 38e édition, le cercle des étudiants de Charleroi, le Semeur, a décidé de se réinventer. Un nouveau concept a été proposé afin de remettre la bière au centre des préoccupations et replacer la Brassicole comme une activité culturelle au sein du monde estudiantin.
Nous avons rencontré Sophie Leboutte et Younes Abdiche, respectivement responsable brassicole et responsable de l’infrastructure brassicole de l’ULB. « Pour nous, c’était important de dépasser le concept de beuverie. Avant, les gens venaient et buvaient des bières sans même savoir ce qu’ils consommaient. On a donc décidé de repenser l’infrastructure en remplaçant le chapiteau par plusieurs petits stands qui vendent des bières différentes et l’on a remarqué que les gens consommaient plus intelligemment ».
La bière comme bien culturel
Le changement d’infrastructure n’est pas la seule nouveauté, le programme aussi s’est renouvelé : l’évènement en tant que tel se déroule uniquement du mercredi au jeudi, le reste de la semaine est consacré à la culture de la bière. Des quizz ont également été organisés ainsi que des séances de dégustation, avec un zythologue confirmé, pour former son palais aux différentes saveurs «houblonneuses».
Ces dernières années, l’enthousiasme était tel que l’évènement dépassait de loin le concept étudiant. L’année passée, ce sont plus de 10 000 personnes qui sont venues profiter du malt et près de 100 000 bières qui ont été consommées. Un engouement qui a obligé les organisateurs à mettre en place un dispositif de sécurité fort important pour une association étudiante.
Petit regret : les concerts ont été abandonnés au profit d’activités culturelles comme des visites de brasseries par exemple. Le pari est néanmoins réussi pour les étudiants organisateurs. Aucun débordement n’a été constaté cette année : nul doute que le staff trinquera à la réussite de cette nouvelle édition.