Du 17 février au 7 mars 2015, Olivier Werner a joué « La pensée » au Théâtre de Poche. Un monologue d’une heure et demie sur le thème de la schizophrénie. Son pari est de faire sauter les stéréotypes liés à la folie. Il s’adresse directement au public qui, lui, pourra réfléchir à sa propre part de démence.
Pour Olivier Werner, faire du théâtre engagé, c’est essayer de faire réfléchir les gens à des thèmes qui font souvent l’objet d’amalgames dans la société.
Les thématiques abordées par le théâtre de Poche sont toujours en résonnance avec des faits de société, de l’actualité. Les pièces vont au-delà des codes du théâtre. Le réel fait irruption sur scène par le biais de la nudité, de la violence ou même des animaux.
Tous les jours, le Poche reçoit en moyenne cinq propositions de spectacles. Mais il n’est pas aisé de répondre aux exigences du théâtre de Poche : une thématique actuelle, un bon texte et une équipe qui lui correspond… Une alchimie fragile et difficile à trouver. Les pièces sont la plupart du temps créées et montées sur place.