Du 21 au 28 avril 2018, une partie de notre rédaction est à Rabat, capitale administrative du Maroc. Depuis l’Institut Supérieur de l’Information et de la Communication (ISIC), et pour la seconde année consécutive, nos reporters collaborent avec des étudiants marocains le temps d’une semaine. Objectifs : découvrir la réalité de l’autre, interroger la société marocaine depuis un point de vue belge, et inversement.
A l’occasion de cet échange, nous avons décidé de vous parler l’art underground. L’art est ici envisagé comme un vecteur d’expression, un moyen d’approcher le Maroc contemporain, complexe et multiple. Il s’agit de tenter de le comprendre sous un prisme particulier : celui des revendications des artistes, des difficultés qu’ils rencontrent, de leurs aspirations.
Nous ne nous intéresserons pas aux Beaux-arts, ni à l’artisanat marocain, mais plutôt à certaines formes d’art contemporaines et urbaines, que nous qualifierons ici d’underground, car elles sont souvent souterraines. Elles ne s’expriment pas sur les ondes des radios et des télévisions marocaines. On les rencontre plutôt sur le web, dans des salles de concerts obscures ou simplement dans la rue. Elles sont le fait de rappeurs, graffeurs, cinéastes ou performeurs qui ont un point de vue, des choses à nous dire et à nous apprendre sur la société qui les a vu naître.
Moby Dick : “Les médias marocains traditionnels sont constipés”
Pourquoi le rap n’a-t-il pas encore sa place sur les ondes marocaines ?
Après ce déplacement à Rabat, aura lieu le match retour à Bruxelles. Dans une démarche similaire, les étudiants marocains viendront à Bruxelles pour interroger la société belge. Du 8 au 12 mai, aux côtés d’étudiants belges, ils réaliseront des reportages au sein de la rédaction du BBB. Tous leurs articles sont à lire sur notre site et nos réseaux sociaux. Découvrez sans plus attendre nos stories sur Facebook !