Il y a 30 ans, Charleroi encaissait un coup dur. La fin des charbonnages et des grands sites industriels a mis la ville au tapis. L’arbitre a crié la défaite. Les salles de boxe qui autrefois étaient pleines à craquer, se vident. Charleroi, tout comme son sport de prédilection, perd de sa superbe. Mais la cité carolo est-elle vraiment K.O. ? Depuis quelques années, Charleroi semble reprendre des forces. Des chantiers pour tout reconstruire. Un nouveau visage pour la ville, un nouveau public pour la boxe. Fin prête à reprendre le combat.
Les affiches tape-à-l’œil colorent les murs des commerces abandonnés du centre. Pourquoi la boxe carolo a-t-elle survécu alors que la ville est dans le coma ? Aujourd’hui, la popularité des événements pugilistiques organisés à Charleroi participe à sa remise sur pied. La boxe pour s’élever, c’est aussi ce qui attire les boxeurs carolos. Les plus persévérants et talentueux atteindront des sommets. Plus qu’un sport, c’est une école de vie.
Un peu décentré, à Farciennes, l’Osman Gym. Son ring, ses vestiaires, sa salle de gala. Un repère de voyous diront les uns, une fabrique de héros diront les autres. Immersion dans un monde de sueur et de douleur, mais aussi de discipline et de fraternité.
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Par Ambre Ciselet, Carollane Godart, Marie-Claire Ide et Renaud Godefroid.