Annick Marchal, de l'ASBL Espace-Environnement, décrit l'attachement des citoyens pour certains vestiges de l'industrie.
Choix des sitespar l’IGRETEC
C’est en 2002 que l’IGRETEC, l’intercommunale qui s’occupe de la dépollution des friches industrielles dans la région de Charleroi, choisit le site de la fonderie Léonard Giot comme zone prioritaire à réhabiliter. « Être dans une zone à vocation économique et disposer d’une bonne accessibilité en matière de transport sont les deux critères principaux dans notre choix des friches industrielles à réhabiliter », déclare d’emblée Nicolas Mairy, conseiller en développement territorial à l’IGRETEC. « Détecter les zones avec un potentiel pour y développer des activités économiques, c’est mon quotidien », ajoute-t-il fièrement.
L’IGRETEC, en qualité d’intercommunale, agit donc en amont comme un référent dans l’inventaire des friches dans la région. « Quand un site nous intéresse, on le propose à l’inscription sur la liste fournie au gouvernement wallon et c’est alors celui-ci qui prend la décision finale », explique Nicolas Mairy. Dans le cas de la fonderie Léonard Giot, l’ancien site sidérurgique avait été répertorié comme l'un des quinze SAED (sites d'activité économique désaffectés) à traiter en priorité.