Cette année, Déclik est nominée aux Diwan Awards, dans la catégorie « Associations ». Cette cérémonie récompense des talents issus de la communauté belgo-marocaine. Le thème de cette édition : « Inspirer les jeunes générations ». Pour l’asbl Déclik, cette nomination constitue une belle reconnaissance d’un travail de longue haleine, puisqu’elle existe depuis plus de dix ans déjà.
Déclik propose un projet de cohésion sociale pour les jeunes des quartiers populaires. Le lieu encourage la mixité culturelle et la solidarité, en plein cœur de Saint-Gilles.
Son premier objectif est de favoriser le dépassement de soi et l’ouverture aux autres. L’association met l’accent sur le développement d’une citoyenneté active, critique et responsable. Elle offre également la possibilité à la jeune génération d’avoir accès à la culture, à la pratique sportive et surtout de pouvoir bénéficier d’un soutien scolaire.
Une solution pour prévenir la délinquance
Le deuxième objectif visé par l’association consiste à soutenir les parents dans le suivi de la scolarité de leurs enfants. Dans les quartiers populaires, certaines familles n’ont pas l’occasion de s’impliquer dans le cursus scolaire des jeunes, soit parce qu’elles sont monoparentales, soit à cause d’un salaire mensuel plus modeste, ou encore en raison d’un niveau d’études trop faible. Pour Déclik, c’est aussi en travaillant avec les adultes et en les sensibilisant à l’importance de l’éducation, qu’ils pourront permettre à leurs enfants de ne pas tomber dans la délinquance.
Le troisième objectif de cette structure est consacré à l’aide aux jeunes pendant et après l’incarcération, afin de leur promettre une meilleure réinsertion sociale et d’empêcher la récidive. En restant dans la discrétion, les détenus peuvent interpeller Déclik afin de pouvoir solliciter un plan de reclassement et bénéficier d’un accompagnement individuel et personnalisé.
“Consciente des difficultés que traversent les jeunes des quartiers populaires, je reste persuadée qu’ils sont capables de réussir à condition d’être là au bon moment, de les écouter et d’agir en connaissance de cause”, conclut Samira Benallal, présidente de l’ASBL.