Début 2017 sortait l’enquête Noir Jaune Blues, publiée dans Le Soir, en collaboration avec la RTBF. Le constat : les Belges font de moins en moins confiance aux politiques. Les affaires Fillon, Le Pen, Publifin ou encore les « alternative facts » diffusés par Trump et son équipe n’ont rien arrangé… Une nouvelle forme de démocratie serait-elle la solution pour résoudre ce problème ?
La démocratie participative apparaît en tout cas comme une alternative de plus en plus populaire. Le but est de rassembler des citoyens entre eux, afin qu’ils discutent de sujets de société. Des groupes se forment pour, en quelque sorte, remplacer les politiques et offrir une plus grande place aux décisions populaires. Des initiatives ont commencé à fleurir dès 2011 avec le G1000, une réunion au sommet de 1000 Belges choisis au hasard.
Depuis, de nouvelles portes se sont ouvertes avec l’expansion du parti pirate, les regroupements tels que Nuit Debout, ou encore des associations citoyennes diverses qui repensent la démocratie au niveau local.
La rédaction du Bruxelles Bondy Blog s’est intéressée au sujet. La démocratie participative peut-elle offrir une piste sérieuse de renouveau politique ? Qui touche-t-elle ? Que proposent, d’une part, les nouveaux acteurs et, d’autre part, les partis traditionnels comme réflexions ? Nous répondrons à ces questions dans notre dossier de la semaine.
Tout au long de la semaine vous seront proposés des articles traitant de cette thématique, et ce sous différents formats. En voici la liste :
Les jeunes ne se sentent pas toujours armés pour appréhender la politique
Alain Willaert : “Le milieu associatif subventionné a du mal à garder une parole libre”
Une tout autre école : le participatif au service de l’éducation
Les outils numériques, un nouveau souffle pour la démocratie ?
- Le Parti Pirate, un cheval de Troie pour changer le système politique ;
- Saint-Josse : un budget participatif pour une commune durable.