Bastien Bott, étudiant à l’IHECS, fait partie d’une équipe de 4 jeunes qui se sont donné l’objectif de lancer une nouvelle génération d’animateurs radio, et ce via le web. Le projet est soutenu par Eric Bott, échevin des Sports, de la Jeunesse et de l’Emploi à Woluwe-Saint-Lambert.
Peux tu nous décrire ce projet en quelques mots ?
La radio existait déjà lorsque nous avons formé une équipe de 4 jeunes de moins de 20 ans et avons proposé notre projet. Nous avons décidé d’ajouter à la formule de base une web TV qui reprend une formation à la radio pour les jeunes et un programme musical. C’est un projet tout neuf et qui est, je pense, ambitieux et innovant. Je ne connais pas d’autre initiative qui forme des jeunes et leur propose de s’essayer à la radio de la manière dont nous le faisons.
Une nouvelle génération ?
L’équipe est composée des 4 jeunes à l’origine du projet et de l’équipe du service de la jeunesse car nous sommes chapeautés par ce service de la commune de Woluwe-Saint-Lambert. Notre public cible a entre 12 et 25 ans. L’objectif est de former les jeunes au monde de la radio. On offre une formation qui permet aux jeunes d’apprendre le métier radiophonique.
Deux types de formations sont imaginées : l’une pour les 12 à 15 ans et l’autre pour les 18 à 25 ans, pour découvrir le monde de la radio de façon pratique. N’importe qui peut participer. La finalité de notre formation est de pouvoir, à la fin de l’année, prendre soi-même en main son émission. La formation de base est prise en charge par les jeunes qui sont à l’origine du projet, soutenus, une fois par mois, par un animateur du paysage radiophonique qui partage son expérience avec les nouveaux venus. Pour l’instant, les jeunes qui participent au projet ont déjà un peu d’expérience, mais pas assez pour être sur une radio nationale ou même locale en FM.
La web radio, une radio d’avenir ?
On a la chance d’être sur le web, ce qui nous permet d’avoir beaucoup de liberté et du temps, ce qui représente vraiment un de nos atouts. On n’a pas de publicité, le financement est uniquement public, on n’a aucune vocation à faire de l’argent, le programme est purement pédagogique et ce principe confirme l’idée d’un service à la jeunesse. Ca représente un autre de nos attraits car dans la radio en général, la publicité est très présente.
Qu’avez-vous de plus que les autres ?
On est diffusé non stop, et le fait que ce soit fait par des jeunes facilite le contact avec les auditeurs : on peut s’adresser directement au public que l’on vise parce qu’on a le même langage et le même rapport aux choses, on a envie d’écouter les mêmes choses. On fait tout de même en sorte de représenter plusieurs genres dans la programmation avec des musiques urbaines, du rap, de l’électro… On essaye de compiler tout ce qui plait aux jeunes et c’est ça qui fait notre force.
On adapte notre programme à celui de notre public cible, c’est à dire qu’il y a des émissions en direct dès la fin des cours. On a aussi essayé de différencier la programmation la semaine et le week-end, où il y a de l’animation tout au long de la journée car les jeunes sont disponibles.
A qui doit-on s’adresser pour prendre part au projet ?
Pour s’inscrire, les jeunes doivent passer par Wolu-Jeunes, c’est l’organisme qui s’occupe de toutes les activités de la maison de la jeunesse. La procédure n’est pas encore référencée sur le site, mais ça ne saurait tarder !
Pour voir et entendre Dynamic One, rendez-vous sur www.dynamicone.be !