Pour sa 5e édition, le Brussels Reggaebus Festival nous fait marcher dans les pas des plus grands, avec de nombreux artistes tels que Jah Saka ou Prince Alla. Une Line-up construite de main de maître, avec quelques grosses pointures du reggae contemporain venues des quatre coins du globe. Tour et Taxi vibrera pendant deux jours au son de tout un peuple.
De Bob Marley à Jimmy Cliff, de Kingston à Port-Royal, c’est la Jamaïque de la fin des années 60 qui invente cette douce sonorité atypique, mais rythmée, plus connue sous le nom de reggae. Un son qui deviendra très populaire dans les banlieues du pays. Celles-ci sont alors peuplées en grande partie par les rastas à la fois prophètes et croyants qui, à l’image de Marcus Gavey, héros des Blacks Panthers, vénèrent l’ancien empereur d’Ethiopie, Haïlé Sélassié. Bible en main, cheveux tressés, liberté dans le regard animé par la ganga : c’est de cette manière que s’illustre le reggae. Le genre est considéré comme la forme de musique noire la plus originale depuis les premières notes de blues.
C’est en prenant conscience de leur passé, ainsi que de la culture qui en découlait, que les rastas jamaïcains sont devenus les musiciens les plus créatifs de l’île caribéenne. Emmené par un certain Bob Marley et Peter Tosh, le reggae va tout doucement s’exporter au-delà des frontières de l’île Jamaïcaine. Plus qu’un symbole en l’honneur de leurs ancêtres, le reggae devient une musique culte, admirée et adulée de tous.
Presque 40 ans plus tard, cette musique n’a pas pris une ride. Nous entendions déjà nos parents chanter « No Woman no Cry » ou « Buffalo Soldier », en passant par « Reggae Night » de Jimmy Cliff. Nous les reprenons en chœur, ajoutant quelques notes plus actuelles. Shiloh Ites, Gussie P ou encore Ketty Roots. Autant de vibes que le BBB vous fera découvrir au fil de ce week-end.
