En 2010, l’Union Européenne se fixait des objectifs afin de réduire les émissions de gaz à effet de serre au sein de son territoire d’ici 2020. Pour y arriver, la Belgique se doit d’atteindre 13% en production d’énergie issue de sources renouvelables. Plusieurs pays européens ont déjà atteint leur quota en 2017. Le plat pays semble, quant à lui, à la traîne.
La Belgique tire la majorité de son énergie renouvelable des secteurs des biocarburants, des déchets urbains et du biogaz. Ces trois domaines représentent à eux seuls environ les deux-tiers de l’énergie verte belge. La part du secteur éolien s’élevait à 17,98% en 2017. Ce résultat satisfaisant est principalement dû au développement croissant de l’éolien offshore. Notre pays est d’ailleurs pionnier en la matière et se classe dans le top 3 européen.
A contrario, avec ses 9,85%, l’énergie solaire ne représente pas un atout majeur. Cette branche peine à décoller en Belgique. D’autant que les leviers publics semblent difficiles à mettre en place, à l’image de la “bulle des certificats verts” qui a creusé la dette wallonne liée aux primes pour les panneaux voltaïques.
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« La Belgique est à la traîne comparé aux autres pays européens. Dans la dynamique actuelle, il y a de forts risques qu’elle n’atteigne même pas son objectif de 13% d’ici 2020 », s’inquiète Géraldine Nethercott, chargée de communication à la Fédération des énergies renouvelables (EDORA). Pour rappel, cet objectif a été imposé par l’Union Européenne et s’avère donc contraignant. La Belgique s’expose dès lors à des potentielles sanctions si elle ne l’atteint pas.
En effet, la Belgique se classe parmi les moins bons élèves européens. Notre pays se situe à la 24ème place sur 28. Seuls Malte, les Pays-Bas et le Luxembourg affichent de moins bons scores.