Aujourd’hui, de plus en plus d’étudiants n’arrivent plus à assumer le coût de leurs études, et ce, même avec l’aide de leur entourage. Il est donc devenu difficile pour certains d’envisager l’idée même d’entreprendre des études. Pour d’autres, cet accès au supérieur est réalisable grâce aux différentes aides dont peuvent bénéficier les futurs étudiants. Mais malgré cela, certains dossiers n’aboutissent pas à un soutien financer car les organismes, comme les CPAS, croulent sous les demandes. Et la situation est devenue d’année en année problématique.
Une saturation des CPAS
En l’espace de seulement dix ans, le nombre d’étudiants demandant de l’aide au CPAS a augmenté de 125% en Wallonie et de plus de 200% à Bruxelles. L’accès aux études supérieures pour certains étudiants est donc compromis car les différents CPAS du pays ne peuvent répondre à toutes les demandes. Maxime Mori, président de la Fédération des étudiants francophones (FEF), nous donne plus de détails.
L’aide allouée aux différents CPAS ne serait donc pas adaptée à cette effarante augmentation des demandes. Or, selon le président de la FEF, l’enseignement et l’accès à l’éducation doivent pourtant être perçus comme une priorité, en tant qu’investissement sur l’avenir.
Être jeune et en situation de précarité ? Rebecca et Romain témoignent.
Rebecca est étudiante en animation socio-culturelle et éducation permanente à l’IHECS. Après un parcours du combattant en première année, elle bénéficie aujourd’hui de l’aide du CPAS. Entre ses études, son rôle de déléguée, son job étudiant, et l’asbl qu’elle a créée, elle nous fait part de son expérience et des difficultés croisées sur son chemin.
Nous avons listé ci-dessous avec Rebecca les différentes dépenses qu’elle arrive à couvrir grâce aux aides qu’elle reçoit chaque mois.
n secondaire, nous confie qu’il ne sait pas encore comment appréhender sa future vie d’étudiant.
Tous les étudiants ne sont donc pas égaux face aux études supérieures. Si certains ont la chance de pouvoir se focaliser sur la réussite de leurs études, d’autres doivent à tout prix trouver le moyen de joindre les deux bouts pour continuer à étudier. Bien que des aides existent pour ces jeunes en situation de précarité, les organismes qui traitent les dossiers sont débordés. Et pour garantir un accès aux études à tous, l’État va devoir trouver des solutions, pour que la situation ne soit pas dans quelques années devenue totalement ingérable.