Loin de l’aspect mortuaire, le métier de fossoyeur s’avère bien plus insolite qu’il n’y paraît.
Loin de l’aspect mortuaire, le métier de fossoyeur s’avère bien plus insolite qu’il n’y paraît.
Annoncer à ses interlocuteurs que l’on est fossoyeur suscite bien des réactions. Cela étonne, déroute et, souvent, provoque le dégoût. Pourtant, tout le monde ne partage pas cette vision sceptique du métier. Nicolas Tollenaers, 25 ans, est fossoyeur depuis quatre ans au cimetière de Laeken. Côtoyer la mort au quotidien ne lui fait pas peur. Sa profession ne se résume pas à creuser des trous. A côté des tâches relatives à l’inhumation, il doit accomplir plusieurs travaux d’entretien qui vont du ramassage des fleurs fanées, au désherbage des allées, en passant par la tonte des haies. Entre les chats, les visiteurs habitués et les fossoyeurs, le cimetière prend parfois des allures de village, où chacun a ses habitudes. Nicolas apprécie l’ambiance chaleureuse qui règne au sein de l’équipe avec laquelle il travaille. Dans un univers calme et chaleureux, cette rencontre avec un fossoyeur remet en cause les préjugés sur ce métier.
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