Protéger les économies des États-membres hors Zone euro
À l’instar de huit autres États-membres (Bulgarie, Croatie, Danemark, Hongrie, Pologne, République Tchèque, Roumanie et Suède), le Royaume-Uni a sa propre devise et ne fait pas partie de la Zone euro.
Le Danemark et le Royaume-Uni ont cependant un statut particulier. Lors de la mise en place du Traité de Maastricht (1992), une des conditions pour la ratification du document était la possibilité de ne pas adopter la monnaie unique européenne. Les deux états bénéficient donc d’une clause d’exemption ou opt-out, leur permettant de maintenir leur devise.
Comme le Royaume-Uni ne fait pas partie de la Zone euro, il n’a pas de place dans les décisions prises par l’Eurogroupe. Avec les élargissements successifs de l’Union, le Royaume-Uni craint d’être relégué parmi les États de seconde zone, où sa voix n’aurait que peu de poids dans les décisions en matière de budget et de finance.
La composition du budget
Le budget de l’UE est composé de diverses ressources calculées pour certaines sur base du Revenu national brut de chaque État-membre, et ce pour ne pas pénaliser les plus petits pays.
Le Royaume-Uni occupe par ailleurs une place prépondérante en tant que contributeur net (il donne plus qu’il ne reçoit) au budget européen.