En mai dernier, une pré-liste des métiers reconnus comme pénibles était rendue publique dans l’avant-projet de loi du gouvernement. Les métiers pénibles sont définis sur base de quatre critères : la charge physique du travail, son organisation (de nuit, en équipe), les risques pour la sécurité et la charge mentale et émotionnelle. Ce dernier devant impérativement être associé à un des trois autres pour qu’un métier figure sur la liste. Au sein du conseil national du travail, patrons et syndicats avaient jusqu’au 15 novembre pour trouver un accord définitif. Rien n’a encore été conclu. Aujourd’hui, le débat fait donc toujours rage. Ce vendredi 14 décembre, des actions syndicales et des mouvements de grève frappent tout le pays. Les syndicats souhaitent exprimer leur colère vis-à-vis de l’échec des négociations.
Les pompiers et les institutrices maternelle sont pour l’instant repris sur cette liste des métiers pénibles et pourraient donc soit prendre leur retraite plus tôt soit bénéficier d’un bonus pension. Les boulangers ne sont, eux, pas concernés, au grand dam de toute la profession. Nous avons tendu notre micro à ces trois corps de métiers désireux de partager leur quotidien et leurs revendications.
Rémy, 27 ans, pompier.
Christine, 52 ans, institutrice maternelle.
D’autres métiers ne devraient pas bénéficier de ces privilèges. Les boulangers devront probablement travailler jusqu’à 67 ans. Leur métier est-il moins pénible qu’un autre ?
Charles, boulanger.