Dans le cadre de la Nuit des médias, la jeune section “Éducation aux médias” propose un “Job Dating”. C’est l’occasion pour ce nouveau master proposé par l’IHECS de se faire mieux connaitre et d’attirer les étudiants intéressés par cette formation novatrice.
Nous avons participé à ce “date” pour vous le faire vivre via Facebook Live. L’expérience de direct filmé sur un réseau wifi saturé explique l’une ou l’autre coupure dans la vidéo. Vous pourrez malgré tout en savoir plus sur ce nouveau master.
Tout d’abord, Marie Foti, étudiante en 1ère master nous explique en quoi son envie d’analyser les médias l’a attirée vers cette formation. Ensuite, Axel Biston, étudiant en 2e master nous éclaire sur la façon dont s’élabore la critique des médias, notamment au travers la production et la déconstruction des médias. Après quoi Virginie Tielmans, qui a terminé ce master l’année passée, relate de quelle façon elle emploie l’éducation aux médias dans sa classe maternelle, comme par exemple la réalisation d’une vidéo de 5 à 10 minutes avec les enfants.
Les entretiens reprennent avec Yves Collard, formateur à “Média Animation” et professeur à l’IHECS, qui souligne l’importance des médias face à la propagande que l’on peut connaitre de nos jours.
Cette nouvelle formation comporte deux parties : une partie médiatique où les étudiants apprennent à maitriser les médias, et une partie les initiant à l’éducation et à la pédagogie. Au travers d’ateliers, ils ont la possibilité de parfaire leur connaissance et leur maitrise des médias, tout en explorant aussi des questions sur les médias.
Plusieurs projets ont été réalisés cette année autour de la représentation de la guerre au travers de trois médias :
- La guerre et les jeux vidéos, se concentrant sur le mélange entre les aspects ludiques et violents, basé sur la déconstruction de plusieurs jeux vidéos tels que “Call of duty” ou “Battlefield.
- La guerre et le cinéma, traitant de l’esthétisation des conflits dans certains films, ainsi que de ses effets.
- La guerre et le journalisme, expliquant les relations et imbrications entre ces deux univers, mais aussi des raisons de plusieurs choix ou prises de positions de certains médias.
Les ateliers proposés peuvent aller de la création d’un module d’éducation sur la théorie du complot, à la reproduction de ce que l’on peut ressentir dans différentes stations de métro au travers de Bruxelles. Une formation qui permet donc d’apprendre à produire soi même, pour enseigner sur ce qui est produit par d’autres. Compétence plus que nécessaire dans un environnement où les messages se multiplient et se confondent.