01
Avr
2018

La Brassicole soufflait cette semaine sa 40ème bougie. Retour sur l'évolution d’une fête estudiantine où la bière coule à flot.

Photo : Bruxelles Bondy Blog

La Brassicole soufflait cette semaine sa 40ème bougie. Retour sur l'évolution d’une fête estudiantine où la bière coule à flot.

01 Avr
2018

“La Brassicole, il y a 40 ans, c’était une bande de potes qui se retrouvaient entre eux”

La semaine estudiantine de la bière spéciale s’est tenue du 26 au 30 mars 2018, sur le campus de l’Université libre de Bruxelles (ULB). Cet événement, organisé par Le Semeur, le cercle des étudiants de Charleroi, existe déjà depuis 1978.

À son lancement, « l’Exposition Brassicole » consistait en un rassemblement dédié à la province du Hainaut. Le but était de mettre en avant les spécialités du territoire. Les visiteurs pouvaient découvrir les outils et les méthodes de brassage de la bière, breuvage phare de la province. Pour mettre en avant ce riche patrimoine, une grande variété de bières spéciales étaient vendues.

« Aujourd’hui, il y a un côté “foire” alors qu’à notre époque, c’était plutôt un “réfectoire” » (Alexandre Gillain, ancien président du Semeur)

Alexandre Gillain, étudiant en 1980 à l’ULB et ancien président du cercle du Semeur.

Alexandre Gillain était étudiant à l’ULB dans les années 80 et a participé aux toutes premières éditions de la Brassicole. Délégué, commissaire, trésorier puis président du Cercle du Semeur, il a passé six ans au cœur des préparatifs de l’exposition. Selon ce témoin privilégié, l’événement a pris une nouvelle dimension ces dernières années. « Avant, c’était beaucoup plus confidentiel, fort propre à l’ULB. Tandis que maintenant, c’est devenu un événement quasiment au même niveau que la Saint-V ou les 24 heures vélo, auxquels participent des étudiants de l’extérieur. »

L’agencement de cette fête a lui-même été changé. Passant des locaux de l’Unif à la plaine du Solbosch, la Brassicole se tient aujourd’hui à l’extérieur, sur le parking du Janson. À l’époque, c’était dans la salle du Rabelais que s’organisait l’exposition. « Aujourd’hui, il y a un côté “foire”, alors qu’à notre époque, c’était plutôt un réfectoire, plus fixe. Les gens pouvaient s’installer à une table de onze heures du matin à dix heures du soir sans la quitter, sauf pour aller chercher leurs bières au bar », se souvient Alexandre Gillain.

Quarante ans après sa première participation à la Brassicole, l’ancien étudiant se réjouit de constater que l’esprit reste le même. « Il y a toujours cet intérêt pour la tradition de la bière. » Mais les quantités ont changé. « Nous, on avait une grosse quantité de bacs et c’était des bières en bouteille. Il n’y avait presque rien au fût. »

La bière sans alcool, une des nouveautés de la 40e édition

Armés de notre micro, nous sommes allés à la rencontre des étudiants qui ont participé à l’édition 2018. Ils indiquent clairement y venir pour son côté “beuverie” et pour faire la fête. Mais il s’agit aussi, pour les organisateurs, de continuer à faire découvrir le patrimoine brassicole belge. La dégustation de bières sans alcool et l’apprentissage de la fabrication d’une bière figuraient notamment au programme de cette 40e édition.

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