Les Belges misent sur les innovations en matière d’efficience énergétique

Les objectifs européens imposent à la Belgique pour 2020 de produire 13% de son énergie à partir de sources renouvelables (électricité – offshore compris – , thermique et transport), dans sa consommation finale brute.

Faire des économies ou préserver la planète, deux raisons totalement différentes de se mettre aux énergies renouvelables. Il existe toute une série de matériaux de rénovation de l’habitat qui permettent de concilier ces deux objectifs. D’année en année, leur efficacité s’améliore d’un point de vue énergétique. Les Belges sont fervents de ce genre d’initiative.

Évoquons par exemple les chaudières à condensation, les chaudières à haut rendement, c’est-à-dire tout ce qui touche aux énergies pour le chauffage. Ces différents appareils permettent que la facture de mazout, de gaz ou d’électricité diminue. Au niveau des vitrages également, on voit de plus en plus de doubles (voire triples) vitrages plus performants et grâce auxquels on va pouvoir également diminuer la facture d’énergie.

Face à ces perspectives, d’aucuns envisagent de construire une maison passive, capable de se passer totalement de chauffage sous certaines latitudes, notamment grâce à différentes sources de chaleur comme l’énergie solaire. Pour un visiteur canadien, venu se renseigner sur les énergies renouvelables au salon Batibouw, les technologies européennes sont des plus performantes en la matière. « Je vais construire un chalet sur une île pour lequel j’ai besoin d’énergie renouvelable. De tels matériaux sont vraiment une nécessité pour moi. Ce qui m’intéresse le plus ? L’énergie solaire. » Sans électricité sur son île, ce système serait évidemment le plus rentable.

En moyenne, ce type d’installation écologique couterait entre 15 à 20% de plus qu’un équipement standard. Mais par la suite, un habitat durable consomme de 80 à 90 % d’énergie de moins qu’une construction traditionnelle.