Depuis 4 ans, Alexandre De Meeter, s’occupe des réseaux sociaux du Basic-Fit Brussels Basket ainsi que ceux de l’Union Saint-Gilloise (USG). C’est après sa dernière année d’étude en management qu’Alexandre a saisi l’opportunité de devenir le community manager des deux clubs bruxellois.
Le club du Basic-Fit Brussels Basket, généralement appelé Brussels Basket, n’a pas toujours connu la première division du basket belge. Il n’appartient à l’élite que depuis 2013. Depuis son arrivée en première division, l’équipe n’a cessé d’étonner, ce qui a créé une dynamique positive autour du club et la gestion des réseaux sociaux de celui-ci n’y a pas été étrangère. « C’est un nouveau club, on surf sur une vague dynamique agréable. Le basket est beaucoup plus punchy que le football au niveau de l’ambiance, les gens sont plus près du terrain, il y a une proximité très forte parce que c’est dans une salle et on essaye de la faire ressentir dans la communication » explique Alexandre De Meeter. Grâce à son image fraîche et dynamique, le club de basket bruxellois a réussi à devenir le club le plus “cool” du basket Belge. Il est aussi celui qui a le plus de likes, juste derrière les Spirou de Charleroi.
Quand il porte son costume de community manager pour l’Union Saint Gilloise, Alexandre ne communique pas tout à fait de la même manière même s’il y a évidemment des similitudes dans les deux jobs : créer des concours, parler de son équipe, des supporters, faire des lives tweet, mettre des vidéos en ligne…La grande différence dans la stratégie de communication, qu’utilisera Alexandre Meester, provient de la base de supporters et de l’identité du club dont il gère la communication. Quand il est au Brussels Basket, il essaye de s’appuyer sur la notoriété de ses joueurs pour obtenir des retours. Du côté de l’Union Saint-Gilloise, comme le club possède une forte identité et un passé historique sans pareil (11 championnats de Belgique remportés), la communication est plutôt fondée sur les succès sportifs et trophées remportés.
Malgré ces succès, les deux équipes bruxelloises ont connu une phase difficile au cours de cette saison, une période qui a influencé la communication du community manager.
Des stratégies adaptées à chaque club
L’identité du club et des supporters impacte donc le ton que prendra le community manager, tout comme la stratégie de communication qu’il utilisera. « L’Union fait partie des 24 clubs professionnels de Belgique, c’est un club prestigieux et il fallait une nouvelle stratégie. C’est pour ça qu’ils m’ont engagé. Il a fallu créer un véritable plan dans la communication » explique le community manager.
L’ambition sous-jacente de la stratégie aujourd’hui en place à l’USG, c’est de stabiliser la communauté de fans présente, de la fidéliser. Dans un second temps, la stratégie vise à lancer des actions plus « fun » ou des évènements. « On est en train de préparer les gens au changement : on aura un nouveau branding l’an prochain, une stratégie claire comme tout club professionnel. Ce sera aussi les 120 ans de l’Union en novembre. Ce sera donc une année fraiche et il faut préparer les gens à ça ».
« En 2017, les internautes veulent une information qui offre un autre visage du sport »
En semaine, le community manager reste actif, il essaye de garder ses abonnés éveillés et branchés sur le club à travers des photos sur Instagram, des tweets ou encore des concours. En jour d’avant et d’après-match, Alexandre centre ses publications sur la rencontre du week-end et sa présence sur les réseaux sociaux est indispensable pour les fans, friands de toutes publications, surtout quand elles possèdent une touche humoristique. « C’est là qu’est l’évolution du métier aujourd’hui, dans l’autodérision, dans l’humour, mettre des emojis et parfois même provoquer l’équipe adverse. En 2017, les internautes sont à la recherche d’une expérience avec leurs clubs, ils veulent une information qui offre un autre visage du sport » explique le communiquant.
En travaillant de la sorte, Alexandre Meeter a contribué à ce que le Brussels Basket devienne l’icône du dynamisme et de la “coolitude” du basket belge. «Grâce à cela, on a pu observer une hausse des likes, du merchandising vendu, des visiteurs également… ce qui attire évidemment les sponsors. Cela a permis au club de grandir et aussi, de m’apporter une notoriété personnelle ». Les répercussions d’une bonne communication peuvent être un véritable avantage pour tout club, d’où l’engouement actuel pour le community management.