1. La diversité des concerts
La force du BSF, c’est sa programmation éclectique et, avec dix jours de festivités et plus de 70 concerts, il y en a eu pour tous les goûts. En effet, pour sa quinzième édition le festival a offert de beaux cadeaux à son public avec des têtes d’affiche comme Hooverphonic, Louise Attaque, Cœur de Pirate, Lost Frequencies ou encore Pete Doherty. Le BSF a également permis à de jeunes artistes moins connus de s’exprimer sur scène, à l’instar de Lylac, Songhoy Blues et Lisza. Les différents styles de musique étaient à l’honneur, les festivaliers ont dansé sur du son électro pop, rock, reggae et même… métal !
2. Les rencontres
Le BSF permet de découvrir de nombreux artistes, mais également d’aller à la rencontre de l’autre. Perdu parmi les foodtrucks, en haut du Mont des Arts, on retrouve le stand « Refugees : Tour From Hell », mis en place par Médecins sans frontières, en collaboration avec « CirQ » un collectif d’artistes. Pour animer ce stand, trois réfugiés venus du Burundi et d’Erythrée : Alli, Desale et Merhawhi. Ils ont tous les trois reçu une formation en sérigraphie afin de créer leurs propres t-shirts et raconter l’idée d’un parcours – qui relève souvent de l’enfer – vers l’Europe.
Geert, membre de CirQ, et Alli évoquent l’importance de ce projet pour les réfugiés.
Même endroit, autre rencontre : celle de Olivier, 43 ans, sans domicile fixe. Il a lancé le concept de la « pétanque du cœur », un moyen pour lui de casser les préjugés sur les SDF et de discuter avec les gens.
Il y a également eu cette rencontre improbable entre Rémy Bricka, l’homme-orchestre et Pete Doherty.
Unlikely meeting between @petedoherty & @RBricka at @BSFestival ! #BRUSF pic.twitter.com/AqWavR2Wmu
— Brussels Summer Fest (@BSFestival) 16 août 2016
3. L’ambiance
S’il y a bien une qualité du BSF qui fait l’unanimité parmi les festivaliers, c’est son ambiance. Retour en images sur dix jours de festivités en plein cœur de notre capitale.
4. La soirée « à la française »
La Madeleine a fait la part belle aux artistes francophones jeudi durant la soirée « à la française ». Anne Sila était la première à monter sur scène. L’artiste, révélée dans la version française de l’émission « The Voice », a livré une prestation émouvante, accompagnée au piano par Léo Montana.
.@ANNESILAOFF en harmonie avec le public de @lamadeleinebe #BRUSF #pianovoix #brussels pic.twitter.com/iYXdSEB7WJ
— Brussels Summer Fest (@BSFestival) 11 août 2016
À quelques heures de son concert, elle se livrait sur « Amazing Problem » (un incroyable problème), son premier album au titre interpellant.
Une autre candidate de « The Voice » se produisait également à la Madeleine : Barbara Hermans, Idyl de son nom de scène. Cette jeune artiste belge de 19 ans montait pour la première fois sur la scène du BSF. Le public a salué sa reprise du titre « Try Again » de la chanteuse américaine Aaliyah.
Première scène réussie pour Barbara Hermans @BSFestival @AlafrancaiseBE @LaBandeSonore #BRUSF #BSF16 #LBSBxl pic.twitter.com/MGSQdswPJJ
— mariegaelle_vs (@mariegaelle_vs) 11 août 2016
Le troisième showcase de cette soirée « à la française » a été assuré par Delta, le duo composé de Benoît Leclerq et Julien Joris. Le groupe belge, révélation pop de l’année, venait présenter son premier EP « Pas la fin du Monde ».
#DELTA ou la valeur montante de la scène belge @BSFestival @AlafrancaiseBE @LaBandeSonore #BRUSF #BSF16 #LBSBxl pic.twitter.com/Mdog3yaEcF
— mariegaelle_vs (@mariegaelle_vs) 11 août 2016
La soirée s’est clôturée sur la prestation de la Grande Sophie, marraine de la sixième édition « à la française »
Le public de @lamadeleinebe entonne l’hymne à @LaGrandeSophie #BRUSF #brussels #lalalala #musicfestival pic.twitter.com/OqzbNgvRpQ
— Brussels Summer Fest (@BSFestival) 11 août 2016
5. Nada Surf lors de la dernière soirée du festival
Le dernier jour était le point d’orgue du festival. Pour fêter dignement les 15 ans du BSF, les festivités ont débuté dès 15h30 sur la Place des Palais, seule scène a encore accueillir des concerts. Au programme : Compact Disk Dummies, The Sore Losers, Cocoon et Pete Doherty.
Mais le concert qu’on retiendra, c’est celui de Nada Surf. La Place des Palais a voyagé dans le temps à travers la discographie du groupe culte et de ses 20 ans de carrière. Les Américains ont enchaîné leurs tubes et fait bouger le public sur leurs célèbres morceaux « Always Love », « See These Bones » ou encore « Popular ». Ils ont également joué de nombreux titres de leur nouvel album « You know who you are ». D’ailleurs, après 20 ans sur scène, les Nada Surf ont trouvé leur style et « savent qui ils sont », que ça plaise ou non. Découvrez ci-dessous l’interview de Matthew Caws, leader du groupe.