Le metal belge peine à se faire entendre
Le metal, un terme générique qui comprend aujourd’hui aussi bien le hard rock que le punk hardcore, est une anomalie musicale délicieuse, mais hermétique, peu accessible.
L’imaginaire collectif lui associe de lourds stéréotypes. Il est théoriquement l’incarnation musicale de la tristesse, de la dépression, de la violence voire du satanisme. Mais en Belgique, de nombreuses salles prestigieuses – l’Ancienne Belgique, le Trix d’Anvers – et une multitude de festivals comme Pukkelpop et Dour comprennent, dans leur programmation, leur lot de groupes de metal.
Ce genre musical serait donc, curieusement, encore assez populaire. La Belgique compterait 101 groupes par million d’habitants, selon les chiffres d’Encyclopeadia Metallum. Mais les stéréotypes, eux, restent omniprésents. Le youtubeur belge KronoMuzik, passionné de musique et ancien guitariste metal, a tenté de les déconstruire un par un.