« C’est la guerre et il ne faut pas penser. » C’est par ces mots que Mathieu, pompier à la caserne d’Anderlecht, décrit ce qu’il a vécu le mardi 22 mars 2016. Arrivé en premier sur les lieux de l’attentat à la station de métro Maelbeek, le pompier-ambulancier a été spectateur de scènes horribles.
En exercice depuis plus de six ans, il n’a toujours pas réalisé ce à quoi il a dû faire face. « Pour moi, c’est comme si j’étais dans un film. »
https://youtu.be/iQFj5zxaas8
Après ces tristes évènements, une cellule psychologique a été mise en place pour venir en aide aux pompiers-ambulanciers. Cependant, il est plus facile pour eux d’en parler avec leurs collègues que de se confier à des personnes qui n’ont pas vécu les mêmes horreurs qu’eux. Malgré cela, certains devront recourir à une aide beaucoup plus professionnelle pour arriver à tourner totalement la page.