Damien Allemand, journaliste web à Nice-Matin, revient sur le rachat du groupe de presse français par ses salariés.
Damien Allemand, journaliste web à Nice-Matin, revient sur le rachat du groupe de presse français par ses salariés.
En faillite, le groupe de presse Nice-Matin s’est trouvé en redressement judiciaire le 26 mai 2014. Malgré la concurrence de grands groupes, à l’image de l’éditeur belge Rossel, pour la reprise du quotidien régional, le tribunal de commerce de Nice a octroyé le rachat aux salariés en novembre dernier. Ces derniers sont alors devenus, du jour au lendemain, les actionnaires de l’entreprise qui les emploie. Retour sur cette aventure entrepreneuriale avec Damien Allemand.
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Le titre de cet article et l’analyse de Damien sont quelque peu réducteur de ce qui a contraint le Président du Tribunal de commerce de Nice le 7 novembre 2014 à attribuer le journal Nice-Matin à ses salariés.
Les projets des repreneurs et notamment du Belge Rossel avec 400 licenciements, était violent et inacceptable. De plus, dire que cette décision a été motivée seulement par le soutien de nos lecteurs et le bon samaritain Bernard Tapie est incomplet. Ce tour de force n’aurait pas été possible avec seulement un groupe de journalistes à la manœuvre comme le dit Damien, mais bien parce que TOUS les salariés (techniques et administratifs compris) étaient solidaires de l’intersyndicale CGT-SNJ-CGC qui a tous mis en oeuvre pour faire aboutir ce projet de SCIC. Et, contrairement à ce que dit Damien, nous n’avons reçu aucune aide de l’état qui au contraire nous a plutôt savonné la planche, nous avons eu comme aide publique, seulement un prêt de 2 M€ sur 1 an de la région PACA grâce à l’influence des élus FG dans cette instance.
Eric Ottino
salarié coopérateur de la SCIC Nice-Matin