Le Maroc a été largement applaudi pour sa législation, ses plaidoyers et ses projets axés sur la lutte contre le changement climatique. En 2016, à l’occasion de la COP22, le pays s’est fortement mobilisé en matière d’écologie et a pris des engagements en vue de 2030. Ces promesses ont été traduites par des réformes successives visant à promouvoir un Maroc écolo. Parmi les projets en cours, citons la construction de la plus grande centrale solaire du monde : NOOR à Ouarzazate. Elle devrait couvrir en 2020 plus de la moitié des besoins en électricité du pays.
Mais les décisions prises d’en haut ne sont pas forcément suffisantes pour créer un engagement social. Lors de notre immersion à Rabat, nous avons parlé avec de nombreux jeunes. La plupart d’entre eux ne s’impliquent pas pour le climat et ne sont pas préoccupés par les enjeux environnementaux.
Plusieurs organisations non-gouvernementales ont tout de même vu le jour. Parmi les jeunes activistes sur la question climatique, nous avons suivi Chaimae Bourjij. La jeune femme est présidente du Conseil International de la Jeunesse, Chapitre Maroc. Elle oeuvre tous les jours pour sensibiliser ses pairs et les pousser à agir au lieu de subir les conséquences d’un climat en dégradation.
Aya Belbachir et Matthieu Maesschalck