Moins visible dans les médias, la crise migratoire reste pourtant toujours une réalité. A bord du #labdavanac, nous sommes partis à la rencontre des réfugiés. Notre objectif : découvrir leurs histoires. Pourquoi sont-ils partis de chez eux ? Comment vivent-ils leur situation actuelle ? De quoi leur avenir sera-t-il fait ? Notre point de départ, le “Hall Maximilien”, à Bruxelles.
Vous aviez sans doute déjà entendu parler du “Parc Maximilien” : des tentes de fortune, plantées dans l’herbe, seuls abris disponibles pour des migrants toujours plus nombreux devant l’Office des Étrangers. La seule solution est de camper sur place en attendant d’être reçu.
Face à l’urgence de la situation, il y a l’entraide. Depuis fin août, de nombreux bénévoles se sont mobilisés pour venir en aide à ce flot continu d’individus, hommes, femmes, enfants confondus, tous en détresse. Pour beaucoup de bénévoles, l’action citoyenne et solidaire ne doit pas substituer l’État en matière d’accueil. Pour faire pression sur les politiques, le “Camp Maximilien” ferme ses portes.
L’urgence, elle, reste de mise et afin de ne pas abandonner les réfugiés à leur sort, un nouvel endroit, en “dur”, cette fois, est aménagé. C’est le “Hall Maximilien”, situé à quelques centaines de mètres du parc, le long du canal, 22 Quai de Willebroeck
La Plateforme Citoyenne de Soutien aux Réfugiés continue d’œuvrer au quotidien, dans un silence médiatique forcé par les récents et tragiques évènements de Paris et d’ailleurs, afin d’offrir aux candidats réfugiés les services dont ils ont besoin.
Ouverte à tous, la plateforme propose une multitude de services et d’activités : un dépôt de dons, une salle où sont dispensés des cours de langue, une autre dédiée à la discussion ou encore un stand médical. Les bénévoles s’activent, les dons leur parviennent au compte-gouttes, les activités s’enchainent. Depuis le 2 septembre 2015, pour répondre à la problématique d’accueil d’urgence, l’effort est soutenu, la motivation toujours ardente. Gregory De Bock, responsable bénévole, fait le point.