Le 7 août sonne le coup d’envoi pour le Reggaebus Festival. Si pour certains l’heure est à la fête, pour d’autres c’est la continuité d’un long travail de préparation. Gérer l’organisation d’un festival n’est pas l’oeuvre d’un week-end. Et jusqu’au dernier moment dure le suspense quant à la réussite de l’événement. François, l’organisateur du Reggaebus Festival, est optimiste, peu avant l’ouverture du site au public.
On est à la 5ème édition du festival. Déjà un beau parcours…
Oui, il y a une belle évolution. On a grandi petit à petit et maintenant nous avons trouvé notre vitesse de croisière. On veut garder l’esprit de départ, tout en améliorant la décoration, la line up et l’infrastructure du site pour accueillir au mieux les festivaliers.
Ça prend du temps car nous sommes une petite équipe. On s’y met six mois à l’avance, mais tranquillement, parce qu’on a tous un boulot à côté… Eh oui, il faut bien gagner un peu de sous ! En plus, durant l’année, on fait aussi des soirées à travers la Belgique.
Quelle est la particularité du festival ?
Le Reggaebus Festival a pour spécificité d’être spécialisé dans le Dub, un style en pleine expansion. Le Dub, c’est une sous branche du reggae : plus dansant que le roots jamaïcain, plus spirituel que le dance hall jamaïcain.
Pour moi, le festival est aussi un moyen de faire survivre le reggae.
Bruxelles, c’était pour vous un lieu stratégique ?
Pour nous, il manquait quelque chose à Bruxelles au niveau reggae. On a eu la chance de pouvoir s’installer à Tour et Taxi, un site underground situé au cœur de Bruxelles. Et on n’a pas hésité à dire oui ! On espère cette année attirer plus de Bruxellois et faire apprécier le style Dub à un maximum de personnes.
Comment trouvez-vous le public belge ?
Il y a plus de 50% d’étrangers qui se déplacent pour venir au Reggaebus festival : beaucoup de Français, d’Anglais, d’Allemands et énormément de Hollandais. Le public belge est majoritairement flamand. Bizarrement, le Bruxellois n’est vraiment pas majoritaire. On dit souvent qu’il se déplace moins facilement. Espérons que cela change cette année !