Ce mercredi 28 décembre, dans le cadre du projet « Parlons jeunes, parlons clichés », nous avons rencontré une slameuse, Lisette Lombe, afin de comprendre les origines et la façon de pratiquer cet art urbain poétique encore peu connu du grand public.
D’où vient le slam ?
Cette histoire débute dans les années 1980, aux États-Unis, lorsque Marc Smith rédige quelques poèmes pour les publier sous forme de livre. Il s’agissait de proses – pas de rimes donc – qui devaient être lues au rythme du lecteur et non pas celui de l’auteur. Mais ce concept, certes original, ne rencontra pas le succès attendu. C’est alors que Smith décida d’organiser des tournois de poésie dans des bars, arbitrées par un jury. Le slam, synonyme à la fois de “compétition” et de “claque”, voit le jour. Cet art urbain va se propager à travers les États-Unis, puis au reste du monde.
Quand les jeunes s’y mettent
Après cette introduction historique, la slameuse Lisette Lombé nous a raconté son histoire. Nous avons appris que ses poèmes si particuliers ont un but et sont motivés par des sentiments forts : la joie, la tristesse ou, plus couramment, la colère.
Lisette Lombé d’aller à #ParlonsJeunes https://t.co/SLJfpcWnVZ
— Bruxelles Bondy Blog (@bxlbondyblog) December 28, 2016
Le slam offre une place aux jeunes pour partager leur vision du monde. Le champion de Belgique de slam, Giovanni Centola, n’a que 21 ans !
À notre tour de nous mettre en jeu : réaliser un petit poème pour nous présenter. Accompagnés de notre professionnelle du genre, nous nous sommes perfectionnés grâce à des techniques astucieuses, pour créer un “filtre poétique” autour de nos écrits. On utilise des métaphores, des comparaisons, on mélange des images pour créer de nouveaux sens. En duo, nous avons slamé autour du racisme. Ce fut probablement une des activités les plus difficiles, mais aussi l’une des plus amusantes.
En conclusion, après cette merveilleuse après-midi à la découverte du slam encadrée par nos formidables formateurs et Lisette Lombe, nous sommes heureux de constater qu’il reste des mouvements qui permettent aux jeunes de s’exprimer et de prendre conscience de leur rôle dans la société.
Anas
(Participant au projet Parlons jeunes, parlons clichés)