AB-Inbev est le brasseur leader au niveau mondial. Ce groupe belgo-brésilien est né de la fusion de deux sociétés : Inbev et Anheuser-Busch. Cela a permis à Inbev d’étendre son marché vers le vaste continent américain. Mais à l’origine de cette gigantesque machinerie, on retrouve la brasserie Den Hoorn, fondée en 1366 à Louvain. AB-Inbev est devenu un groupe mondial depuis lors. Mais que reste-t-il comme place à la Belgique dans cette industrie ?
Le siège social de la brasserie est toujours basé en Belgique, à Bruxelles précisément. Mais AB-Inbev reste un groupe belgo-brésilien. En 2013, son chiffre d’affaires s’élevait à 43 milliards d’euros. Pour la même année, le géant brassicole
a vendu 426 millions d’hectolitres de boissons avec 40% de sa production destinée à l’Amérique du Nord et 36% à l’Amérique du Sud. La Belgique, malgré sa culture pour la bière, ne représente qu’une partie infime d’AB-Inbev. David Blocteur est zythologue. C’est l’équivalent d’un œnologue mais pour la bière. Il est également représentant pour plusieurs bières et connaît dès lors le marché. Il nous éclaire sur la place de la Belgique dans ce grand navire.
Le belge reste, donc, toujours grand amateur de bières. Sa consommation reste orientée vers des bières grand public comme la Corona, la Jupiler, la Stella Artois ou encore la Leffe. Mais quand il veut se faire plaisir, il n’hésite pas à déguster une bière issue d’une brasserie plus locale.